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Portraits croisés

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A la communauté Emmaüs Montagne verte

À l’origine, l’atelier a été formulé dans le cadre du tournage du film Emmène-moi de Anne-Noëlle Gaessler, produit par dora films. Il se déroula pour la première fois à la communauté Emmaüs de la Montagne verte à Strasbourg en juillet 2010. L'idée était que par l'atelier, les personnages du film d'Anne-Noëlle Gaessler seraient davantage partie prenante du film en train de se faire, en expérimentant eux-mêmes ce que pouvait signifier de prendre une caméra et filmer l'autre.

Le principe des "Portraits croisés" était que des compagnons fassent le portrait de bénévoles et vice-versa.  Il s'agissait ainsi, outre une initiation technique, d'initier au genre documentaire et de permettre que chacun définisse une situation simple pour filmer celle ou celui qu'il avait choisi. Les hangars de la communauté, son bric-à-brac, étaient des fantastiques décors; les gestes qui y sont accomplis autant d'occasions de mises en scène.

Huit films furent alors réalisés.

Pour les compagnons, prendre la caméra posait frontalement la question de leur légitimité à exprimer leur vision du monde et leur interaction avec autrui – tout comme se voir à l’image.

Pour ma part ce fut une expérience qui m’a beaucoup marquée :  je fus impressionnée par la façon dont la caméra a pu nous permettre d’aborder frontalement les histoires de vie des uns et des autres, ainsi que par la réelle incidence que les films réalisés et le parcours effectué en atelier ont pu avoir sur les participants.

Ce fut ainsi le point de départ pour moi, de la formulation d'ateliers au sein de structures d’accueil social.

Portraits croisés

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Aux Jardins de la Montagne verte

Forte de l'expérience à la communauté Emmaüs, je proposais l’atelier fondé sur le principe des "portraits croisés" aux Jardins de la Montagne verte, association de réinsertion par le maraîchage biologique à Strasbourg, qui l’accueillit avec enthousiasme.

 

Lidée des «Portraits croisés» y fut assouplie d’abord parce que le nombre de bénévoles et de salariés en réinsertion n’était pas égal, mais aussi parce qu’un participant, Julien, avait le désir tenace que nous réalisions ensemble son autoportrait et il me semblait important de lui permettre d’aller au bout de son projet.

Cinq films furent alors réalisés et là aussi, l'expérience eut des incidences concrètes chez les uns et les autres.
Que ce soit, du côté des participants, pour chercher et trouver un stage professionnel dans quelque chose qui les intéressait ou, du côté de la structure, où l'on a pu se réinterroger sur la prise en charge de l'un ou l'autre participant vu autrement suite à un film où il pouvait apparaître.

 

C’est ensuite Joël Danet, chargé d'éducation à l'image à Vidéo les Beaux Jours qui eut l’idée de proposer la démarche à l'association Ithaque, ce qui allait donner naissance au groupe Cinéthaque.
 

Lire l'article La caméra, un autre regard paru dans les Dernières nouvelles d'Alsace du 9 février 2012 suite à une projection des films des ateliers "Portraits croisés".

Portraits croisés

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